IBM supprime 360 emplois en France au profit de l'offshore

Publié le par unsa ibm

Communiqué de presse

 

L’UNSA IBM, 1er syndicat chez IBM France, dénonce le plan de suppression d’emploi qui vient d’être annoncé lors du Comité Central d’Entreprise du 23 mars et qui concerne 360 suppressions de postes dans l’activité de Gestion des Infratructures / Infogérence (IS) inclus plus globalement dans l’entité GTS (Global Technical Services).

Ce plan s’inscrit dans une politique de forte réduction d’effectifs au sein des filiales européennes d’IBM Corp avec transfert massif de postes vers le off-shore.

Ce nouveau plan est en ligne avec le redimensionnement du plan prévisionnel triennal 2015-2017. Il prévoyait initialement 929 suppressions de postes mais a été revu en décembre dernier et approche désormais les 1.500.

Ce PSE commence par du volontariat mais, compte tenu de nombre de postes à supprimer et du profil des métiers visés, se terminera vraisemblablement par des départs contraints (licenciements) pour la 1ere fois chez IBM France.

L’UNSA IBM exige de la compagnie qu’elle revoit sa copie sur ses objectifs de réduction d’emploi afin d’éviter tout départ contraint.

Ce plan à pour projet de réduire, dans l’entité GTS/IS, la population des IT Spécialists de 47%, la populationde des chefs de projets de 28% et la population des Technical services de 49%. Certaines agences régionales risquent d’être très fortement impactées.

Quatre dispositifs sont prévus dans la partie « volontariat » du plan  dans l’entité concernée :

  • La mobilité interne au sein du groupe IBM (en France comme à l’étranger)
  • Les Mesures Fin de Carrière (retraite, pré retraite),
  • les Mesures de Départ Volontaire ;
  • les Mesures de Congé de Réorientation Professionnelle externe.

Envisager de fonctionner en France avec autant d’emplois en moins dans l’entité GTS ne peut qu’augmenter la charge de travail, le stress et la souffrance au travail déjà élevés par le fait de la politique continue de réductions d’effectifs depuis plusieurs années.

L’UNSA défendra les salariés qui risquent leur emploi et veillera à ce que les intérêts de ceux qui resteraient soient également pris en compte.

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E
j'ai vécu le remplacement d'un bureau technique français constitué d'IBMers et de prestataires qui était au même étage que le mien à la Défense (et fonctionnait TRES bien) par une équipe d'IBM SO en rép. Tchèque.<br /> Après quelques temps, leurs "prestations" étaient tellement catasptrophique que la seule consigne qu'on leur donnait c'était : "si jamais vous constatez une anomalie ou un plantage, surtout ne faites rien et prévenez nous pour que le client et nous même nous occupions du pb". <br /> Les personnes là-bas n'étaient pas formées aux outils utilisés, payées au lance pierre, avait un fort turn over, ne capitalisaient rien et par conséquent n'avaient aucune réelle motivation ou implication dans ce qu'ils faisait. <br /> A force de faire des conneries qui faisaient perdre du temps aux équipes en France et surtout impactaient fortement les clients...les clients se barrent et vont voir ailleurs et ça se comprend.<br /> <br /> Un max d'offshore, c'est multiplier les chances de perdre des clients. Mais ça les grosses têtes pseudo-pensantes qui ne voient que les chiffres de bas de page des prévisions à court terme ne peuvent l'envisager un instant.<br /> Quand le bateau coulera, ces pseudo-penseurs auront des canots de sauvetages de première classe et les "petites mains" couleront avec consigne de se noyer en silence et pas trop lentement.
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