Dernieres news PSE 2013 et projets immobiliers parisiens
PSE 2013 : dernières news.
L’UNSA qui a signé l’accord de méthode pour, tel qu’elle l’a écrit sous sa signature, « permettre aux salariés volontaires au départ de bénéficier des mesures additionnelles et ainsi éviter les licenciements » se réjouit aujourd’hui du but atteint.
L’UNSA a, le 28 octobre, signé avec CFE-CGC et CFDT l’avenant à l’accord de méthode afin de contractualiser le fait qu’il n’y aura ni licenciements ni mutations contraintes dans le cadre du PSE 2013.
Le 29 octobre les 1009 salariés qui avaient signé un acte de candidature au plan ont reçu un mail de confirmation et les quelques centaines de salariés classés « Population P1 » qui doivent remplacer les P2 partants (dominos), ont pour la plupart été avertis par leur ligne de management.
Nous avons aujourd’hui 671 acceptations de départ (compte tenu de la soustraction de 18 démissions survenues depuis le début du PSE sur les 689 annoncés dans le plan). 338 candidatures n’ont pas été retenues.
Cela va être dur pour ces 338 salariés qui s'étaient déjà projetés en dehors de la compagnie. L'UNSA a demandé un plan de volontariat "senior" pour 2014 afin qu'ils puissent tout de même partir.
Les 671 départs acceptés se décomposent en 506 départs directs (P1) et 165 dominos (P1 remplaçant des P2 qui partent)
317 sont des dispenses d’activité pour mesures d’âge, 169 des bonifications pour départs à la retraite et 185 des mesures de départ volontaires.
A la date d’aujourd’hui les volontaires acceptés sont tous connus, il n’y aura pas de licenciement ni de mutations contraintes donc tout devrait aller dans le meilleur des mondes !
Sauf que la CGT a distribué un tract le 29 octobre, à Montpellier (voir le tract) qui en dehors des mauvaises fois habituelles et des attaques coutumières sur tous les autres syndicats « exige la révision complète du livre I et la réouverture du processus de consultation sur sa version finalisée » !
Autant dire que la CGT va aller au bout de sa doctrine et que les départs risquent fort de ne pas s’effectuer avant février 2014, voire pas avant le Q3 2014, s’ils gagnent au tribunal.
La CGT déclare par ailleurs que le plan est au rabais et qu’il doit être revu à la hausse.
Alors pourquoi y-a-t’il 1009 volontaires ? (dont un certain nombre de leurs militants !!).
Il est vrai qui si les MFDC sont généreuses, les MDV auraient pu être plus élevées, mais le choix de la compagnie a été de privilégier les départs MFDC.
Le plan coûte aujourd’hui 76 M€, si son coût était multiplié par 2, qui paierait la différence ? L’actionnaire ? La Corp ? Où les salariés qui resteront…. La CGT a surement la réponse.
Aujourd’hui nous recevons de nombreux témoignages de salariés pour qui cette situation de blocage est dramatique (certains l’ont écrit en commentaire dans notre blog).
Ainsi des salariés qui avaient pour projet de faire une formation longue pour changer de métier (et de vie), vont abandonner leur projet car les cycles de formation vont commencer sans eux.
Ceux qui avaient pour projet de créer une entreprise avec l’argent de plan et qui devaient signer leurs premiers contrats avec leurs premiers clients en novembre ou décembre (budgets 2013 obligent) vont abandonner leurs projets.
Ceux qui doivent racheter des trimestres ont des devis de la CNAV qui sont valables 2 mois avec une tolérance de la part de la CNAV de 6 mois. Passé ce délai, s’ils n’ont pas racheté leurs trimestres, ils devront attendre un an avant de pouvoir le redemander.
Ceux, P1, qui n’ont plus de poste ni de travail depuis plusieurs mois et qui devraient remplacer des P2 qui partent, dans quel état psychologique sont ils aujourd’hui alors qu’ils n’ont plus aucune visibilité ?
Et toutes les personnes pour qui le processus de décision a été psychologiquement difficile et long et qui maintenant étaient déjà partis dans leur tête, leur stress ne compte pas ?
Combien « d’effets collatéraux » la CGT est elle prête à accepter pour aller au bout de sa doctrine alors qu’il n’y aura pas de licenciements ? Eux seuls le savent …
Pour L’UNSA qui a énormément œuvré pour que le plan se déroule du mieux possible, tout ceci ressemble à un immense gâchis.
Si la CGT gagne au tribunal cela ne ressemblera t-il pas à une victoire à la pyrrhus ?
News Paris Banlieue : Comité d’Etablissement Paris Banlieue du 31 octobre 2013.
Deux points à l’ordre du jour concernaient des projets immobiliers.
Point sur les immeubles de l’Est Parisien.
La direction immobilière négocie avec le propriétaire de Jupiter afin de ne garder que les étages inférieur au 4eme. Un accord pourrait être possible avant le 24 novembre.
Concernant MLV, l’objectif de la DI serait de ne garder que les 2/3 du bâtiment, mais il n’est pas évident que le propriétaire accepte.
Projet de fermeture progressive des sites de proximité (hors ANETO à Evry)
La DI a identifié 800 surplus de postes de travail sur Paris Banlieue. Elle envisage de fermer progressivement les sites de proximité et de passage comme suit :
Gare de Lyon (Villiot) le 31 janvier 2014, Antony le 30 mai 2014, Virofley le 15 janvier 2015
et le Pecq le 28 février 2015.
Les élus du CE se sont élevés fermement contre ce projet et ont voté la motion suivante à l’unanimité :
« Les élus du CEPB considèrent que la fermeture des sites de proximité envisagée par la Direction immobilière est en grande partie pour faire des économies suite à la non fermeture de Jupiter.
Les élus du CEPB s'insurgent contre le fait que se sont les salariés qui vont payer sur leurs conditions de travail les erreurs de gestion de la DI.
Les élus du CEPB attendront d'avoir l'avis motivé des CHSCT concernés, notamment concernant les dégradations des conditions de travail prévisibles suite à ces projets de fermeture, avant de se prononcer sur ce projet. »