Réductions d'effectifs : des premières jonquilles aux derniers lilas
La corp, après avoir annoncé de bons résultats économiques, a annoncé, en ce début d’année, un plan mondial de réduction d’effectifs « dans une fourchette à 1 chiffre» soit de 1 à 9% des effectifs mondiaux.
Ce plan touchera nécessairement la France.
En dehors des annonces générale de "job cuts" effectuées par la Corp et dont certaines sont reprises par la presse américaine et certaines organisations syndicales, peu d’informations filtrent, et surtout, à aujourd’hui aucune information sur ce qui nous intéresse le plus en France : combien ? quelles entités? quel impact ?
Il est trop tôt par connaître ces informations qui devront, de toute manière et selon le code du travail, être révélées en primeur au CSE Central dont le secrétaire élu est UNSA.
Le CSE Central devra alors lancer une expertise afin d’être éclairé sur la validité des raisons économiques ou stratégiques déclarées, la validité du nombre de réductions qui seront annoncées service par service, et l’impact sur les entités concernées pour ceux qui restent.
L’UNSA première organisation syndicale chez IBM rappelle à la Direction , au cas où, ses interdits :
- « aucun licenciement contraint ». La première et dernière fois que la Compagnie s’y est essayée, elle a largement été retoquée par le tribunal administratif suite à la procédure judiciaire qu’avait lancée l’intersyndicale sous la houlette de l’UNSA.
- une vigilance forte sur le livre IV qui analyse les mesures prévues pour lutter contre la dégradation des conditions de travail au sein des entités qui pourraient être touchées par cette « transformation ». La dégradation des conditions de travail de ceux qui restent suite à des réductions d’effectifs serait tout simplement inacceptable.
La Direction essayera probablement d’obtenir un accord sur les conditions du plan qui lui permettrait d’être, vis-à-vis de l’administration, dans une simple procédure de validation.
Dans le cas contraire, elle rentrerait dans une procédure d’homologation beaucoup plus longue, lourde et aléatoire.
L’UNSA invite, d’ores et déjà, et sans attendre plus , toutes les organisations syndicales IBM à s’unir dans le but d’avoir une réponse syndicale claire et coordonnée face à ces futurs événements car, rappelons-le :
« L’union fait la force »
Pour en savoir plus :
https://www.straitstimes.com/business/ibm-sees-strong-2024-sales-plans-job-cuts
Extrait de l’article en français :
IBM a annoncé qu'il supprimerait également un pourcentage de postes « dans une fourchette à 1 chiffre » (dans le monde) en 2024. Les suppressions d’emplois prévues font suite à des annonces similaires faites en janvier par de grandes entreprises technologiques, notamment Google et Amazon.com d’Alphabet. Le directeur financier, James Kavanaugh, a déclaré qu'IBM dépenserait probablement le même montant en restructuration qu'en 2023 – 400 millions de dollars – lorsqu'il a réduit ses effectifs d'environ 3 900 emplois. Cependant, l’entreprise continue d’embaucher pour certains postes et s’attend à ce que les effectifs soient à peu près les mêmes à la fin de l’année, a-t-il déclaré. IBM comptait environ 288 000 salariés fin 2023.
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Proverbe IBM'er :
Négociation des PSE Annuels IBM : Des premières jonquilles aux derniers lilas