UNSA IBM Infos : Congés, MGSE, relations syndicales et plan de transition vers la retraite

Publié le par unsa ibm

Qualité de vie au travail ?

 

Vous l’aviez surement oublié mais ce n’est pas vous qui décidez de vos congés, mais votre employeur !

La Direction a informé le CCE de son intention d’obliger les salariés à prendre, en 2018, 2 semaines de congés obligatoires en août : semaine 32 et 33 en 2018. Les CE doivent être consultés sur ce projet.

L’UNSA a sommé la direction de préciser quel était l’événement déclencheur de ce projet ainsi que de présenter aux élus le business case qui montrerait qu’IBM gagnerait de l’argent à prendre cette décision : réponse : « silence radio, plongée profonde ».

L’UNSA considère, au-delà des situations dramatiques qu’elle risque de créer auprès de salariés ayant de fortes contraintes de vie familiale et privée, que cette décision est de nature à ringardiser médiatiquement IBM, société High-tech, « agile », qui en revient à des méthodes de gestion « usine ».

La loi est malheureusement du côté de l’employeur qui a toute l’attitude à prendre ce genre de décision pour peu qu’il y mette les formes en consultant les CE dont l’avis importe peu.

L’UNSA, si ce projet se concrétise, met en demeure la Compagnie de venir présenter un bilan objectif fin 2018 afin de voir les pertes/gains de cette décision et parie fort qu’elle ne durera pas plus d’une année

Merci, si cette décision vous impacte directement de nous remonter vos témoignages afin que nous puissions démontrer à la compagnie qu’elle est en passe de prendre une mauvaise décision autant pour ses salariés que son image et sa rentabilité.

 

Procédure d’appel contre le transfert des assistantes IBM vers MGSE.

 

Projet « GALLIUM ». Cour d’appel de Versailles : Audience du 24 octobre

Rappel : En première instance d’un côté 3 plaignants : le CCE accompagné des syndicats CGT - CFDT CFTC - CFE-CGC, l’IC-CHSCT, L’UNSA avec son propre avocat contre IBM et MGSE.

En première instance le tribunal a :

  • Débouté le CCE, l’IC-CHSCT et les Syndicats ne leur reconnaissant pas le droit d’ester en justice contre la procédure, considérant que cette affaire relevait du contrat de travail et devait être traitée individuellement par chaque salarié aux prud’hommes.
  • Reconnu le non-respect par la compagnie de l’accord GPEC et avait en conséquence suivi la demande de l’UNSA de dommages et intérêts et avait en conséquence accordé 5000 € à chaque syndicat partie prenante de l’affaire.

L’UNSA considérant qu’il ne peut accepter ce jugement qui dépossède de fait les syndicats du droit de faire juger l’interdiction de détourner la procédure de plan social par une utilisation dévoyée de la procédure de transfert de salariés au moyen d’un L1224-1, s’est portée en appel de ce jugement et, pour ce faire, a pris avocat sur ses propres deniers. Le CCE, seul, a fait de même.

Rendu du jugement le 30 janvier 2018.
 

Pourquoi tant de haine ?

L’UNSA IBM déplore le « UNSA Bashing » qui devient constant dans la majorité des tracts distribués ces derniers temps.

Rappelez-vous, il y a des temps, pas si lointains où, pour lutter contre le plan social 2016 il y avait une belle et grande union syndicale.

L’UNSA, 1ere organisation syndicale chez IBM, n’avait alors pas compté son temps et son énergie pour « tirer la charrue » et prouver que ce PSE ne respectait pas la légalité, quand bien même il fut homologué par la Direccte. Ceci s’est soldé par une grande et belle victoire prouvant que, quand les syndicats sont unis, ils peuvent réussir de grandes choses.

Depuis, l’ambiance syndicale s’est détériorée et c’est à celui qui tapera le plus fort sur l’UNSA lui reprochant même d’être complice d’une direction qui avait pourtant emmené 18 fois l’UNSA en justice pour tout simplement l’empêcher d’exister chez IBM.

L’UNSA déplore cet état de fait et n’épiloguera pas plus en avant sur ces attitudes, peut être dues au tsunami syndical provoqué par les ordonnances « Macron » qui sont susceptibles de réduire le nombre de porteur de mandats syndicaux par 2 chez IBM, et dont les premiers effets sont une exacerbation de la compétition entre organisations syndicales.

L’UNSA a toujours considéré que sa raison d’être était de défendre envers et contre tout le personnel avec ses convictions qui lui sont propre et pas de critiquer « les copains ».

L’UNSA considère que le seul gagnant à ce « Bashing » est la direction et que tous les perdants sont les salariés et les organisations syndicales censées les défendre.

Informations sur le nouveau plan de transition vers la retraite.

Au 12 octobre, 139 personnes ont déjà contacté la cellule afin d’obtenir des renseignements sur ce plan.

127 sont directement éligibles mais certains sont prêts à racheter des trimestres pour le devenir.

72 entretiens avec la DRH ont eu lieu pour des dates d’entrées dans le dispositif de 2 personnes au 1er octobre, 20 au 1er novembre, 9 au 1er décembre, 36 au 1er janvier et 7 au 1er avril.

L’UNSA, seule signataire de cet accord, se félicite de pouvoir ainsi offrir des solutions de fin de carrière à des salariés qui étaient manifestement en attente de ce type de dispositif.

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