Plan de Départs Volontaires 2015 : l’UNSA signe l’accord sur les mesures d’accompagnement.

Publié le par unsa ibm

L’UNSA IBM (32%) et la CFE-CGC (23,5%) ont signé le 15 juin l’accord PDV 2015. Celui-ci étant signé par des syndicats représentatifs représentant plus de 50% des voix aux élections est réputé valide et ne peut être contesté par les autres organisations (Il faut que l’ensemble des syndicats qui s’opposent à un accord représentent plus de 50% des voix pour que cet accord soit réputé non signé). pour voir l'accord signé cliquez ici

La Direccte doit maintenant valider cet accord.

L’UNSA a analysé que le plan IBM étant purement volontaire et que les salariés choisissant la dispense d’activité de fin de carrière (la grande majorité des salariés qui vont se porter volontaires) ne pourraient pas toucher moins que 2 000 € brut alors que le salaire brut médian en France est de 1 675 € et le salaire moyen brut de 2 449 €, donc que ce plan n’avait aucune chance d’être retoqué par la Direccte.

L’UNSA a alors pris le parti de négocier l’accord afin de l’améliorer pour ceux qui sont volontaires à un départ et, ayant obtenu des avancées par rapport à ses revendications, vient tout naturellement de le signer.

En effet, cet accord présente des améliorations par rapport :

  • A l’avenant 1 de l’accord GPEC, définissant des Mesures de Fin de Carrière qui seraient proposées à l’initiative de l’entreprise à des salariés à moins de 3 ans de leur date légale de départ à la retraite. L’UNSA l’avait jugé insuffisant et avait donc refusé de le signer.
  • Au livre I présenté par la direction le 13 mai 2015 au CCE (qui serait a priori appliqué sans accord).
  • Aux mesures d’accompagnement du PDV 2014.

Pour en savoir plus sur les conditions négociées  cliquez ici

Ce PDV s’inscrivant dans un PSE, les indemnités de départ versées aux salariés volontaires seront en grande partie net de charges et défiscalisées.

La signature de l’accord par l’UNSA lui permettra de participer au Comité de Concertation et donc de défendre les dossiers des salariés demandant une dérogation ou étant dans des situations particulières.

L’UNSA après avoir agi pour améliorer les conditions proposées aux volontaires au départ, va s’attacher à défendre les intérêts de ceux qui restent et dont les conditions de travail se dégradent sérieusement au fur et à mesure des départs constants depuis 2013.

Pour cela l’UNSA va agir au sein de l’accord GPEC (gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences) qui doit permettre de prévoir les actions à mener pour garder l’employabilité de tous et agir dans les négociations sur la Qualité de Vie au Travail afin que la compagnie mette enfin les moyens en face des enjeux cruciaux qui vont toucher une grande majorité d’entre vous compte tenu de la stratégie CAMS2 de la Compagnie. 

Pour voir la déclaraiton de l'UNSA lors de la réunion de négociation QVT du 11 juin cliquez ici.

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