CASSER LE PIP

« Qualité de Vie au Travail » chez IBM – L’UNSA ne signera pas l’accord.

1Performance Improvement Plan (PIP), Intercontrat et Stress chez IBM.

Pour l’ UNSa IBM , une véritable QVCT (Qualité de vie et des conditions de travail) , c’est :

• Le respect de la santé physique et mentale, reconnaissance et bienveillance, et envisager sereinement son avenir.

• Des conditions de travail qui permettent d’être efficace.
• Un équilibre entre sa vie professionnelle et sa vie personnelle.

Pour l’ UNSa IBM , protéger la santé physique et mentale des salariés, c’est  :

• Favoriser la bonne santé mentale des salariés en arrêtant de créer des environnements anxiogènes et une ambiance déplorable (inflation des PIP, objectifs et quota inatteignables, Checkpoint, etc)
• Favoriser la bonne santé physique des salariés en les dotant d’équipements adaptés pour bien travailler et éviter les TMS (grands écrans, casques, …).

Dans ces conditions, l’ UNSa IBM considère que l’ accord proposé par la direction sur la QVCT n’est pas assez engageant de la part de la Compagnie et ne signera PAS cet accord.

Pour voir le document "Pour l’UNSA, Ce que doit être une véritable QVCT", c’est ici (intranet)

L’UNSa IBM déplore des dérives à chaque CSE, tandis la direction fait la sourde oreille. Mais comment en sommes-nous arrivés là ?

• D’abord on fixe des objectifs inatteignables, puis faute de résultats, on place les personnes sous PIP  ( « Performance Improvement Plan ») , d’où un stress extrême. Ce sigle est trompeur car s’il est censé être là pour aider, dans certains cas il est là pour enfoncer le salarié, jusqu’au licenciement ! D’autre part, les managers se retrouvent également dans une situation inconfortable, n’ayant pas le temps suffisant pour mettre en place et suivre correctement des plans d’action avec un réel coaching. Et enfin, dernière étape : une ambiance délétère qui dégrade les performances dans les équipes et retour à l’étape 1, un cercle parfaitement vicieux !
• Idem chez IBM CONSULTING : l’ UNSa IBM constate le même genre de dérive dans la gestion des Intercontrats, où ces derniers peuvent se voir affecter un PIP (Performance Improvement Plan ) si l’inter contrat est considéré comme trop long. Et un suivi type micro-management des salariés en inter-contrat n’y changera rien puisque les Ressources Manager sont débordés, les leaders de practice et les managers ne sont pas disponibles, même pas pour mentorer les salariés dans un re-skilling éventuel.

Si l’intercontrat dure, la pression est mise sur le salarié pour qu’il se cherche une mission et se forme sur des sujets qui ne seront sans doute pas en adéquation avec son profil ni avec les missions qui lui seront proposées. 

Si vous êtes dans une situation de stress au travail,
n’hésitez pas à venir nous en parler ou à nous écrire  unsaibm.fr@gmail.com